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alimentation "émotionnelle"

Ce que je nomme alimentation "émotionnelle", ce sont toutes les prises alimentaires liées à des émotions, conscientes ou inconscientes, à des stress  importants  ou des stress chroniques.

L'alimentation peut devenir anarchique à certains moments, le plus souvent lorsque la personne concernée se retrouve seule ou en fin de journée. Les aliments sont utilisés comme moyen de se faire du bien, de combler un manque affectif ou des frustrations liées au travail ou encore pour pallier à une  vie personnelle qui ne satisfait pas.

Malheureusement quand l'alimentation devient anarchique, que les prises alimentaires sont incontrôlables et régulières, une prise de poids est inévitable.

Ces prises alimentaires, très sucrées, très grasses ou les deux à la fois, apaisent  la souffrance psychique sur le moment, cependant suite à ces prises, une personne en surpoids va inévitablement culpabiliser, se sentir "nulle" car incapable de se réfréner... C'est un comportement auto destructeur : je mange car  l'envie est plus forte que moi, puis je me déteste, me dénigre. Je grossis et me déteste encore davantage. Puis, je remange car je n'arrive pas à me réfréner...

Pour limiter la prise de poids, les personnes "télé"guidées par leurs émotions s'imposent une alimentation très stricte et hypocalorique à tous les repas, puis "craquent" et mangent n'importe quoi aux moments où elles perdent pied.

SORTIR DE CET ENGRENAGE:

 D'abord je fais un constat de ce qui va bien et de ce qui ne va pas.

  De nombreux points peuvent être abordés:

- reconnaître le stress omniprésent, analyser de quelle façon le stress interagit avec notre alimentation

- quels sont les aliments qui génèrent de l'angoisse chez le patient?

- quels sont les signaux envoyés par le  corps au moment des grignotages?

- liens du patient avec son corps

-  croyances alimentaires du patient

-  privations et/ ou les excès alimentaires que s’inflige le patient

-  atouts et les faiblesses du patient en matière d’alimentation

Ce que nous travaillons en consultation:

- comment court-circuiter le besoin de grignoter?

-  redonner à l’alimentation une place moins angoissante, plus positive, plus juste

-  trouver des solutions simples, pratiques, pour permettre au patient de gérer son stress, ses émotions.

- réduire la culpabilité vis-à-vis de l’alimentation,  reprendre confiance en soi

- organiser l’alimentation pour « alléger » si besoin les obligations qui y sont liées

- (re)découvrir les sensations alimentaires et  s’en servir au quotidien pour gérer l’alimentation

- transformer les prises alimentaires en moments de calme, de partage si possible, et pourquoi pas de "méditation"

- manger en fonction des besoins, ni plus, ni moins

- transformer les « faiblesses   alimentaires » en forces

-  manger en conscience, avec plaisir, être présent à ce que l'on mange, apprécier les repas

- apprendre à déguster les aliments

- cuisiner, manger de bons plats qui donnent du plaisir au quotidien

- supporter, accepter et même rendre agréables les obligations quotidiennes liées à votre alimentation

A l'aide d'exercices issus de l'ACT (thérapie d'acceptation et d'engagement), d'exercices de "tapping" EFT, de stimulations de points corporels, d'expériences respiratoires, d'huiles essentielles, je conduis la personne à se reconnecter à ses émotions liées à l'alimentation.

 

Le patient reprend confiance en lui, confiance en l’alimentation, confiance en sa capacité à bien se nourrir et  à perdre du poids… dans un état d’esprit positif.

Il faut parfois travailler d'abord à faire diminuer son "stress alimentaire" avant de voir le poids diminuer. Ce n'est pas toujours facile à accepter, pourtant, quant le stress est trop fort, il arrive que toute perte de poids soit devenue impossible temporairement.

Quand on est apaisé, que nos émotions sont comprises et acceptées, que la tension baisse, que l’on mange ce que l’on aime en quantité juste, que l'on décide de bouger, le poids diminue !

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